Cycle
Le pathogène responsable de l’oïdium de la betterave est Erysiphe betae. Très sensible au froid, il se conserve peu sur les résidus de culture : un nouveau cycle infectieux reprend à chaque saison.
Durant l’hiver, il se développe sur les betteraves sauvages ou les betteraves porte-graines. C’est le vent qui transporte les spores sur de nouvelles parcelles de betteraves : ce transport peut se faire sur plus de 500 km.
Les spores germent en présence d’une très forte humidité et l’on peut voir apparaître et se développer le mycélium. Des conidies, qui se forment sur ce mycélium, assurent la dissémination de la maladie. La conservation du champignon pendant les périodes qui lui sont défavorables est permise par la production de périthèces.