Les ascospores, issues des cléistothèces, et les conidies, issues du mycélium, sont disséminées par le vent. Elles colonisent les organes verts de la vigne et propagent la maladie. Si les conditions climatiques favorables se maintiennent, les foyers primaires peuvent entraîner des contaminations successives par l’intermédiaire de conidies pendant tout le cycle végétatif de la vigne. Le stock d’inoculum constitué sur feuilles va assurer la contamination des futures baies à leur stade de plus grande réceptivité : floraison-nouaison.
Contrairement au mildiou, l’oïdium est un parasite externe à la vigne. Le mycélium est donc à la surface des organes et doit émettre des suçoirs pour se fixer et se nourrir. La formation des suçoirs est impossible en présence d’un film d’eau et les conidies éclatent dans l’eau. Par contre une forte humidité (qui peut être présente à la surface des feuilles) est favorable à leur germination et à leur croissance. La durée d’incubation des conidies varie de 5 à 7 jours voire plus en fonction des conditions de température (elle augmente pour des températures plus élevées).
Des facteurs favorables
- La pluie est nécessaire pour que les oospores arrivent à maturité et que les conidies se disséminent. (Les orages sont redoutablement efficaces en la matière).
- L’humidité liée à la pluie ou à la rosée est indispensable à la fructification du mycélium.
- Le vent peut favoriser la dissémination des conidies.
