Comprendre les bénéfices environnementaux des pratiques culturales, au-delà des obligations réglementaires, est un bon moyen de raisonner autrement son désherbage.
Nombre de pratiques culturales abordées sous l’angle réglementaire régulent la flore adventice et contribuent à la préservation de l’environnement. Par exemple, l’allongement de la rotation, la diversification des cultures, figurent parmi les exigences de la conditionnalité des aides PAC et des éco-régimes. Elles constituent aussi un des leviers du désherbage durable pour casser le cycle des adventices, accroître la matière organique des sols et limiter les transferts de produits phytosanitaires.
« L’objectif est d‘avoir un sol structuré et vivant », recommande Céline Ballesteros, Ingénieur environnement chez Bayer. L’eau doit circuler et la matière organique héberger de la biodiversité. Un cercle vertueux pour la fertilité des sols se met en place...


