Chacun connaît, par bribes, la vie d'un essaim d’abeilles : butineuses actives des fleurs, ouvrières énergiques et polyvalentes pour façonner des alvéoles, fabriquer le miel et le stocker dans la ruche. Elles sont essentielles à l’agriculture et constituent le socle d’une filière économique à part entière, au fil des saisons. Une connaissance approfondie de leur mode de vie en colonie, de leur biologie, des plantes mellifères qui les attirent, permet de mieux les respecter, dans le cadre des bonnes pratiques agricoles.

Ouvrir un essaim d'abeilles, dégager un de ses cadres, c’est avoir la chance d’apercevoir des abeilles, ouvrières, qui s’activent dans les alvéoles.
La reine se reconnaît par son corps plus allongé. Des faux bourdons, trapus, avec leurs yeux deux fois plus grands que ceux des abeilles ouvrières et leur absence de dard, y vivent aussi jusqu’à la fin de l’été.
Car, derrière le nom générique « abeille » se cache un essaim organisé, divisé en trois castes, avec pour chacun, une fonction bien définie. La reine assure la ponte, les ouvrières enchainent sept taches au sein de la ruche. Les mâles ou faux bourdons sont dédiés à la reproduction.
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espèces d’abeilles sont dénombrées en France. La plus connue est l’abeille domestique Apis mellifera (abeille mellifère), qui vie en colonie.

Sur un cadre, la répartition entre le pollen, le miel et le couvain en « cercle » constitué d’œufs, se repère facilement.





