Symptômes
Le puceron de la carotte est de petite taille, de 1.3 à 1.6 mm, avec une couleur bleu-vert. Sa tête, ses pattes et ses courtes cornicules sont de couleur foncée sur un abdomen assez clair. Ses antennes sont courtes et sa cauda longue et légèrement colorée.
Le puceron du saule est de plus grande taille avec un corps mesurant jusqu’à 2.7 mm, de couleur vert à vert jaunâtre avec un abdomen présentant une plaque sombre. Les antennes sont pâles et courtes, les cornicules renflées et pigmentées.
Nuisibilité
En suçant la sève, le puceron de la carotte provoque l’affaiblissement de la plante : sous l’effet de la toxicité de sa salive, les feuilles se recroquevillent, puis la plante se dessèche entièrement. Ce sont le plus souvent les jeunes pieds qui sont impactés par le flétrissement, les plantes plus âgées étant moins sensible à ces dégâts directs, et plus sujets à la dissémination virale. Dans certaines régions, ces pucerons peuvent transmettre le virus de la mosaïque du céleri ou du nanisme bigarré.
Le miellat du puceron favorise aussi le développement de champignon comme la fumagine, mycelium noir, qui se dépose sur les feuilles et asphyxie la plante.
Le développement des populations de pucerons sont favorisés par un climat sec et chaud. En revanche, les températures supérieures à 30°C entrainent une importante mortalité au sein des colonies. Dans le cas du puceron du saule et de la carotte, la proximité de saules induit un risque supplémentaire d’infestation.
Les vols de pucerons de la carotte ont lieu de la fin du mois d’avril à la fin du mois de juin. Attention aux premiers semis !