Toutes les solutions Bayer contre la fusariose

Le choix est large parmi les solutions Bayer formulées avec du prothioconazole pour bloquer le développement de la fusariose. Pour sélectionner le produit adéquat, identifiez quel famille de champignon sévit, Fusarium ou Microdochium, et si d’autres maladies de fin de cycle sont menaçantes.

Si un traitement est prévu, le choix du produit doit dépendre du risque encouru (Fusarium ou Microdochium), et de la présence d’autres maladies du feuillage.

Pour lutter contre les fusarium producteurs de mycotoxines, Prosaro® (prothioconazole & tébuconazole), à 80 % de la dose homologuée est préconisé.

Gérer le risque fusariose, quel que soit le débouché

Avec des conditions climatiques parfois humides au moment de la floraison, le Nord peut présenter des risques fusarioses et mycotoxines élevés. Si les températures sont basses, M. nivale se développe, et si elles sont relativement élevées, il faut plutôt faire face à F. graminearum.
Quoi qu’il en soit, il faut savoir anticiper et gérer ce risque fusariose.

Côté précédent, le maïs ne représente pas une part importante dans l’assolement.
Un traitement fongicide est réalisé début floraison à la chute des premières étamines. Et les années très humides, la floraison peut être encadrée par deux applications.

« Nous insistons sur le positionnement du traitement au bon stade, le respect de la dose et du volume de bouillie en rappelant que les meilleurs fongicides contre la fusariose n’atteignent que 60 à 70 % d’efficacité à pleine dose. »

Nathalie Adam
Ingénieur technique sur la région Nord Pas-de-Calais

Les producteurs le savent, gérer le risque fusariose permet d’une part d’éviter de fortes pertes de rendement (celles-ci peuvent aller jusqu’à 20-25 q/ha), et d’autre part, de voir son lot déclassé.

« Les blés de la région sont aussi bien destinés à l’alimentation animale qu’à la panification ou à l’amidonnerie : la réglementation doit être respectée en ce qui concerne les teneurs en mycotoxines. Un certain pourcentage part par ailleurs vers les pays du Maghreb et l’Egypte, via les ports de Dunkerque et de Rouen. Or ces pays sont très exigeants en matière de poids spécifique, de taux de protéines, d’indice du temps de chute de Hagberg... des critères altérés par la fusariose ! »

Nathalie Adam
Ingénieur technique sur la région Nord Pas-de-Calais

Le prothioconazole présente l’avantage d’être aussi efficace sur Fusarium que sur Microdochium, deux groupes de champignons responsables de la fusariose des épis.

L’adjonction d’une strobilurine peut perturber la compétition entre les champignons au sein de l’épi et conduit généralement à une moindre réduction de mycotoxines.

L’application doit être effectuée idéalement au stade apparition des étamines, stade auquel l’efficacité du produit sera la plus grande.

À savoir

La pulvérisation sera effectuée avec un volume suffisant pour couvrir l’épi : 150 l/ha.