Rouille jaune : apprécie les ciels couverts

C'est surtout sur blé tendre que se retrouve cette maladie des feuilles. Elle est parfois détectée sur le blé dur, l'orge ou le triticale.

Généralités

C’est surtout sur blé tendre que se retrouve cette maladie des feuilles. Elle est parfois détectée sur le blé dur, l’orge ou le triticale. La rouille jaune n’aime pas le soleil et préfère les printemps frais de la moitié Nord de la France pour se propager. Elle se développe surtout en Bretagne et en Normandie.

Symptômes

La rouille jaune provoque dans un premier temps des chloroses à partir desquelles apparaîtront les pustules.

Disposées sous formes de stries linéaires parallèles aux nervures des feuilles, ces pustules libèrent une poudre jaune-orangée (des spores). Ces spores assurent la dissémination locale de la maladie de plante à plante.

Les attaques sévères conduisent à la chlorose et finalement la nécrose des feuilles.

Nuisibilité

Les pertes dues à la rouille jaune peuvent affecter 40 % du rendement en cas de fortes attaques sur des variétés de blés sensibles. Cependant un ensoleillement important limite sa nuisibilité car les spores, très sensibles aux rayons ultra-violets, ne survivent pas bien.

Cycle

La rouille jaune est un pathogène obligatoire, nécessitant une plante hôte pour survivre et se multiplier. Elle se développe en condition de forte humidité et à des températures basses, avec un optimum aux alentours de 11°C (min - max : 0°C - 23°C). En hiver, le champignon survit sur les jeunes pousses de blé. Si les conditions le permettent, les premières lésions peuvent apparaître.

Au printemps, avec des températures fraîches et une pluviométrie souvent importante, la rouille jaune trouve les conditions favorables à son développement. Les cycles s’enchaînent : les pustules apparaissent clairement et les spores se dispersent localement, étendant le foyer vers les plantes voisines, jusqu’à la contamination de toute la parcelle.

A la fin de l’été, le champignon démarre son cycle sexué en libérant des spores qui se déposeront localement sur les adventices assurant le rôle d’hôtes secondaires durant une partie de l’automne.