Oïdium sur colza : intervenir dès l'apparition des symptômes
Fréquent dans le sud-ouest de la France et systématique dans le sud-est, l’oïdium sur colza peut entraîner des pertes de rendement allant jusqu’à 13 q/ha.
Fréquent dans le sud-ouest de la France et systématique dans le sud-est, l’oïdium sur colza peut entraîner des pertes de rendement allant jusqu’à 13 q/ha.
En l’absence de variétés résistantes, seuls les traitements fongicides permettent de contrôler la maladie. Avec une intervention dès la chute des premiers pétales en cas d’attaque précoce.
Contre l’oïdium du colza, un seul mot d’ordre : observer les plantes de la floraison à trois semaines avant la récolte !
Les essais de Terres Inovia révèlent qu’en cas d’apparition précoce de la maladie, les meilleurs résultats économiques sont obtenus avec un premier traitement fongicide réalisé à la chute des premiers pétales, renouvelé par la suite si besoin. Et si la maladie n’apparaît que tardivement, une application peut être réalisée jusqu’à trois semaines avant la récolte.
Symptômes
Sur feuilles en premier lieu
Les symptômes de l’oïdium sur colza apparaissent d’abord sur feuilles, parfois dès l’automne. Ils sont par la suite également observables sur tiges et siliques.
Ils consistent en un feutrage blanc étoilé de mycélium qui peut recouvrir l’ensemble des organes touchés. Des ponctuations noires sont également susceptibles d’apparaître.
Nuisibilité
Essentiellement dans le sud
La nuisibilité de cette maladie est particulièrement forte dans le sud de la France. Mais l’oïdium peut être présent dans le nord en cas de printemps chauds et secs.
Outre les pertes de rendement pouvant atteindre 13 q/ha, les attaques sur siliques retardent leur maturation. L’hétérogénéité de maturité ainsi générée perturbe la récolte. D’où l’intérêt d’intervenir avant que la maladie soit déjà bien installée sur les siliques.
Cycle
Une exigence faible en humidité
Contrairement à la majorité des champignons pathogènes du colza, l’oïdium est favorisé par des températures douces, autour de 20°C, et par un temps sec.
Les fortes pluies, en revanche, sont défavorables à la progression de la maladie.