Fortes attaques de mildiou dans les vignobles du sud de la France en 2018

Au printemps 2018, pluviométrie et température auront largement favorisé les attaques de mildiou dans le sud de la France. Les viticulteurs qui ont maîtrisé la situation sont ceux qui ont activé chacun des leviers d’actions anti-mildiou.

Si la Bourgogne, l’Alsace et la Champagne ont été relativement épargnées, l’année 2018 aura été marquée par les attaques de mildiou sur l’ensemble des vignobles du sud, et plus spécifiquement du sud-est. Ces zones ont dû faire face à des contaminations inhabituellement importantes, en raison de conditions climatiques particulièrement favorables aux champignons en mai et juin, tant au niveau des températures que de la pluviométrie. Les précipitations ont compliqué la tâche des vignerons en limitant les plages de pulvérisation possibles.

Les programmes construits en activant tous les leviers d’action ont donné entière satisfaction.

50 à 80% de pertes dans le pire des cas

Résultats : malgré des sorties de grappes plutôt abondantes, les rendements ont pâti de ces attaques, avec jusqu’à 50 à 80% de pertes, selon les cas.

« Plusieurs viticulteurs ont pu préserver aussi bien la qualité que la quantité de leurs vendanges, souligne pourtant Patrice Dubournet, Responsable Technique Vigne chez Bayer. Les programmes construits en activant tous les leviers d’action ont donné entière satisfaction. »

OAD, choix des produits, pulvérisation… chaque paramètre a son importance

À commencer par l’outil d’aide à la décision Movida®, qui confirme la fiabilité de ses prévisions pour choisir le meilleur positionnement des produits. Des produits performants, parfois mis de côté en raison de leur classement toxicologique ou environnemental, ont également validé leur utilité dans cette situation difficile. Enfin, la qualité de pulvérisation joue également un rôle crucial pour une protection homogène des parcelles.
« Cette année 2018 vient rappeler l’importance de chaque curseur d’une stratégie anti-mildiou efficace, y compris quand les conditions sont propices au développement de la maladie », conclut Patrice Dubournet.