Cécidomyies : des pics de vols liés à la température

Les attaques très soudaines des vols d'adultes (moucherons) s'étalent de l'épiaison à la floraison, de fin mai à début juin. Cette période du cycle de la cécidomyie est la plus nuisible. Le traitement doit être effectué à ce moment clé. Une bonne connaissance de la dynamique de population permet d'enrayer l'installation des colonies sur les parcelles.

Les attaques très soudaines des vols d’adultes (moucherons) s’étalent de l’épiaison à la floraison, de fin mai à début juin. Cette période du cycle de la cécidomyie est la plus nuisible. Le traitement doit être effectué à ce moment clé. Une bonne connaissance de la dynamique de population permet d’enrayer l’installation des colonies sur les parcelles.

Les œufs sont déposés sur les épis. Les larves se développent en consommant les grains puis elles tombent au sol, forment un cocon qui peut rester enfoui plusieurs années, d’où des attaques irrégulières et soudaines certaines années. Les attaques sont très localisées et nécessitent une vigilance à l’échelle de la parcelle.

Les larves sont responsables des dégâts

Les dégâts des larves sont élevés quand tous les facteurs sont réunis :

  • degré d’infestation élevé,
  • conditions climatiques favorables (journées chaudes, humides et calmes en soirées),
  • stade « sortie des épis » pour cécidomyie jaune,
  • stade « floraison » pour cécidomyie orange.

Les cécidomyies jaunes provoquent l’avortement de certains grains avec une incidence sur le nombre de grains par épi.

Les cécidomyies orange diminuent la taille des grains et leur poids. Leurs dégâts peuvent être supérieurs aux cécidomyies jaunes.

Le piégeage permet de suivre la dynamique des populations et de traiter au bon moment, c'est-à-dire lors du pic de vol.

Cecidomyies : le piègeage, clé de la protection raisonnée

Cécidomyies : traiter lors du pic de vol