Botrytis de la tomate, maîtrise du niveau d'humidité
Maîtriser l'hygrométrie au sol et sur les plantes et limiter les blessures permettent de mieux contrôler le développement du botrytis.
Ne pas favoriser les conditions trop humides dans l'abri ou dans la végétation et minimiser les plaies et blessures des plantes permettent de prévenir le développement du botrytis. Il est par exemple important d’adapter la date de mise en place des plants dans la serre en fonction du type d’abri et de la capacité de chauffage dans le cas des serres chauffées.
Un travail régulier et soigné dans la conduite des tomates et une bonne organisation du travail et du personnel constituent ensuite des mesures primordiales pour limiter les attaques de pourriture grise. Par exemple, en pratiquant l’effeuillage et l'ébourgeonnage de préférence le matin, à ras de la tige avec une coupe franche.
Les mesures culturales et climatiques ont également pour objectif de limiter le "suintement" des plantes et la présence d’eau libre sur les feuilles. Elles favorisent ainsi une cicatrisation rapide des plaies. La mise en place de tubes de croissance ou de thermosiphons en bas des plantes ou encore un chauffage basse température en palissage le long des plantes aident par exemple à entraver le développement du botrytis.
Plus généralement, éviter l'excès d'humidité au niveau du sol et d'enterrer les parties basses, aérer et ventiler les abris sont des mesures agronomiques de bons sens qui empêchent le botrytis de trouver des conditions trop favorables à sa prolifération.
L'essentiel des mesures agronomiques
- Effeuillage et ébourgeonnage tôt le matin
- Mise en place de tubes de croissance ou chauffage basse température en palissage
- Pas d'excès d'humidité au niveau du sol
- Pas de parties basses enterrées
- Aération et ventilation des abris