Septoriose : que pensent ceux qui lui sont confrontés ?
La nuisibilité de la septoriose sur le blé tendre est bien à la hauteur de sa réputation. En collaboration avec l'agence d'études ADquation, Bayer a interrogé 253 céréaliers sur les pratiques de protection contre cette maladie. Souhait commun : plus d'accompagnement pour bien positionner les produits.
La recherche du rendement est l’objectif numéro des céréaliers. Normal, produire est la quintessence du métier d’agriculteur. Alors face à cet objectif, la septoriose ressort comme l’ennemi N°1 du blé. Les agriculteurs du grand Est sont ceux qui la redouteraient le plus. Face à cette menace, une tendance forte se dégage : 87 % des céréaliers estiment que l’utilisation des fongicides est le principal moyen de lutte contre cette maladie. Les pratiques culturales sont citées par 27 % des agriculteurs, le choix de variétés résistantes par 24 %.
Néanmoins leurs attentes sont fortes sur la recherche pour renforcer la tolérance des variétés de blé aux maladies.
Plus de raisonnement à la parcelle
Côté programmes de traitement, deux grandes tendances se dégagent : d’un côté ceux qui ciblent la septoriose à tous les passages, de l’autre ceux qui, parmi les deux ou trois applications, font un passage non spécifique pour cette maladie.
Les applications visant la septoriose sont majoritairement positionnées au stade 1 et 2 nœuds du blé. Dans les programmes septoriose scindés en deux passages, la première intervention est centrée sur le stade 1 nœud, la seconde à partir de la sortie de la dernière feuille.
La marge de progression pour optimiser l’efficacité des traitements est bien une adaptation du programme aux caractéristiques agro-climatiques des parcelles. Un raisonnement souvent jugé complexe à mettre en œuvre. L’attente est alors forte en termes d’accompagnement pour bien positionner les produits.
Les avertissements localisés, délivrés par les conseillers agricoles, ou ceux émanant des Bulletin de santé du végétal répondent à cette demande.