Mildiou de la pomme de terre

Le mildiou Phytophthora infestans, est la principale maladie des pommes de terre. Feuilles, tiges, tubercules, jeunes plants sont attaqués par le champignon. Jusqu’à 50 % de la récolte peut être touché en cas d’attaques précoces. Il agit également sur le calibre, le taux de matière sèche, le développement de bactéries, une mauvaise conservation au stockage. Affectant ainsi la qualité des légumes.

Profil de la maladie

Leviers agronomiques

Les mesures agronomiques sont efficaces pour limiter l’inoculum primaire du mildiou et accroitre l’efficacité la protection avec les fongicides. Les tas de déchets à proximité des parcelles de pommes de terre peuvent être décontaminés par l’application de chaux vive, ou neutralisés par un bâchage. Plusieurs leviers vont aider à diminuer les repousses de pommes de terre : utiliser un antigerminatif, récolter le maximum de tubercules au moment de l’arrachage ou modifier la rotation. La gestion de l’itinéraire technique permettra de réduire le risque mildiou : implantation dans une zone adaptée avec des plants certifiés sans mildiou, volume de butte suffisant pour protéger les tubercules, irrigation raisonnée, fertilisation adaptée à la parcelle et choix d’une variété résistante.

Conseils phytosanitaires

En complément des mesures prophylactiques, l’utilisation de solution chimique adaptée va permettre de venir à bout du mildiou. Les spécialités fongicides comme Infinito® offrent de nombreux atouts par rapport aux produits de contacts à base de dithiocarbamate : durée d’action de sept jours, résistance au lessivage, protection des organes en croissance et des tubercules, ou encore un effet anti-sporulant. Cet avantage a été démontré dans les essais de Bayer en 2015 et 2016, où Infinito® s’est positionnée comme une des meilleures solutions, tant au niveau de l’intensité d’attaque sur feuilles que sur tubercules. Composé de fluopicolide et propamocarbe, Infinito® permet l’alternance des modes d’action et contribue à prévenir les risques d’apparition de souches résistantes. Des essais ont également prouvé l’impact sur la marge nette de l’exploitant.