Un virage agroécologique qui entraine un changement des pratiques
Le domaine de Jean-Jacques Biteau, viticulteur en Charente-Maritime, est engagé dans diverses démarches qualitatives au niveau du vignoble mais aussi collectivement avec les vins charentais. Ce dernier nous explique la démarche agroenvironnementale mise en place : contrôle de la traçabilité, réduction des intrants et des produits chimiques.
« On travaille le sol mécaniquement avec de l’enherbement dans les vignes. Nous utilisons aussi des produits de biocontrôles », explique Jean-Jacques Biteau
Changer ses habitudes demande du temps
Cet engagement agroécologique entraine des changements de pratiques et par conséquent, plus de temps passé entre les rangs de vignes. « On essaie de travailler avec des machines performantes car les systèmes de biocontrôle nous exigent plus de temps à passer, donc c’est souvent à ce moment-là que l’on est confronté à des difficultés », partage Jean-Jacques Biteau.
Le changement des habitudes (utilisation des solutions de biocontrôle mais également mise en œuvre de pratiques mécaniques) demande du temps. « Ce qui est plus exigeant en main d’œuvre ou temps de travail, c’est lorsqu’on remplace un produit chimique par un outil mécanique. »
Des efforts qui répondent à une demande sociétale
Tous ces efforts ne sont pas vains, au contraire ils répondent à une demande des clients. Sans remettre en cause les stratégies de performance en place depuis des années, les viticulteurs doivent néanmoins veiller à réduire les traitements chimiques sur leurs cultures. Ce facteur "naturel" représente dorénavant un critère important dans le choix des consommateurs.
« De la taille de la vigne à la vendange, produire des raisins de qualité avec des pratiques qui répondent aux attentes des consommateurs. »