Maïs fourrage : Chaque épi compte pour la ration »

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Éleveur laitier dans le Finistère, Bruno Keredel participe depuis 20 ans aux essais variétaux de DEKALB. Il choisit toujours les maïs fourrage SiloSecur. Robustes, verts en fin de cycle et adaptés aux aléas climatiques, ces variétés apportent aussi de l’énergie et une bonne digestibilité.

« Nous sommes la plus à l’ouest des plateformes d’essais de DEKALB en France ! » Et aussi, parmi l’une des plus anciennes. Depuis 2003, Bruno Keredel, éleveur de 100 vaches laitières à proximité de Morlaix (29), accueille des essais sur les variétés de maïs fourrages sur ses parcelles. « J’ai dû toutes les cultiver, je les ai vues évoluer. La génétique progresse en continu. », témoigne-t-il.

Cette année, il dédie 4 hectares à des variétés en pré-inscription, sur une sole de 45 hectares de maïs fourrage intégralement signée DEKALB. « J’ai vraiment hâte de semer celles encore en phase de test », confie-t-il. Il reçoit aussi régulièrement des collègues éleveurs. Leurs réactions ne se font pas attendre : « Ils sont systématiquement étonnés de voir chez moi en fin de cycle des plantes encore bien vertes avec plus de 30 % de matière sèche.»

Des variétés SiloSecur pour sécuriser le rendement

En parallèle des essais, Bruno Keredel cultive cette année quatre variétés labellisées SiloSecur. Tout d’abord, le choix des variétés repose sur l’adaptation à l’hétérogénéité des sols et à la variabilité climatique. L’indice de précocité entre également en ligne de compte. « Certaines parcelles ont peu d’eau, donc on vise des variétés capables de finir plus tôt, explique-t-il. Mais, on a aussi tenté un indice plus tardif cette année. » Il sème tôt, dès le 23 avril et ne dépasse pas la première semaine de mai. « La récolte est souvent programmée fin septembre. Si la tempête arrive mi-octobre, nous sommes sereins. »

Des plantes debout, un épi plein, une tige verte

Ses exigences agronomiques sont précises. « Il faut que la plante tienne debout jusqu’à la fin. L’année dernière, chez nous, c’était le cas. En revanche, chez les voisins, plusieurs variétés ont versé. » Il veille aussi à la tenue de tige et à la santé du feuillage : « Pas de maladies, et un épi bien rempli. L’épi, c’est l’énergie.»

Sur son élevage, il mise sur un système mixte : du trèfle pour la protéine, et un maïs riche en amidon et digestible. Certaines variétés de maïs sont même à usage mixte (ensilage et grain), pour optimiser les performances du troupeau. « Le maïs doit apporter un maximum d’énergie mais il doit aussi être digestible. On ne veut pas de bois. »

Digestibilité et ingestion restent les priorités

Chez Bruno Keredel, le rendement est important, mais pas à n’importe quel prix. « On ne cherche pas à faire 40 tonnes de matière sèche. On est autour de 14-15 tonnes mais avec une bonne ingestion. » D’ailleurs, grâce aux progrès génétique, il observe que la digestibilité reste bonne, même avec une matière sèche plus élevée. « Ce qui compte, c’est de remplir le silo… et le tank à lait ! », conclut-il.