Vigne & biocontrôle. Les viticulteurs ont testé Sonata®, et nous en parlent.

De nombreux viticulteurs ont déjà sauté le pas du biocontrôle. Cinq d’entre eux nous livrent leur expérience de Sonata®, une solution de protection naturelle qui permet de prévenir l’oïdium de la vigne. Un produit préventif en début de cycle, et une véritable alternative au soufre lorsqu’il est positionné en fin de cycle. Entre efficacité et solution qui va dans le sens de la vigne : témoignages.

Face à l’oïdium de la vigne, la solution de biocontrôle  Sonata® offre une réponse efficace, en début ou en fin de cycle dans le cadre d’une pression maladie modérée. Ce produit, compatible avec la viticulture bio et toutes les démarches de réduction des indices de fréquence de traitement (IFT), présente également d’autres avantages pour le vigneron, liés au confort de l’utilisateur, ou encore à l’absence d’effet sur la vinification. 

Retours d’expérience avec cinq viticulteurs qui ont pu tester Sonata® durant la campagne 2019 : Claude Boyer, vigneron à Saint-Jean-Le-Vieux (83), Pierre Laux, vigneron au GAEC De Belbeze (34), Philippe Roux, directeur technique du Château Dauzac (33), Jacky Castan, chef de culture au Château Peyrabon (33) et Nicolas Ragot, vigneron à Givry, en Bourgogne (71).

« On a réduit très fortement les produits conventionnels sans prendre de risques supplémentaires. »

Même si ce n’est pas la seule attente des viticulteurs, l’efficacité reste une priorité. Claude Boyer, vigneron à Saint-Jean-Le-Vieux (83) confirme : « si jamais on détecte que la maladie est installée, on n’utilise pas le biocontrôle. C’est à utiliser en préventif, pas en curatif ». Cela dit, positionné en préventif ou en fin de cycle, Sonata® permet d’économiser 2 passages de fongicides conventionnels, comme c’est le cas de Pierre Laux, vigneron au GAEC De Belbeze (34) & Vice-Président de la Cave coopérative Les Costières de Pomérols : « Mon sentiment sur Sonata®, c’est que le résultat est parfait. Maintenant, je demande à voir un retour d’expérience sur plusieurs années avec des années où la pression serait plus forte. Mais aujourd’hui, ce que je suis obligé de constater, c’est que je n’ai utilisé que deux produits conventionnels et deux Sonata®. Donc on a réduit très fortement les produits conventionnels sans prendre de risques supplémentaires. » Sonata® permet ainsi de baisser l’IFT sans impacter l’efficacité.

« Nous n’observons pas de différence entre les parcelles traitées en conventionnel et celle avec le biocontrôle en préventif »

« Le raisonnement de la protection évolue, car nous savons qu’un délai d’un mois est possible entre la contamination et l’apparition des symptômes. Nous intervenons plus tôt, pour ne pas se laisser déborder. Nous avons effectué deux passages avec Sonata® en préventif. Le premier a été réalisé le 16 mai à 21 heures, le suivant le 31 mai à 6 heures. Il tient aux horaires, choisis pour avoir les conditions optimales d’hygrométrie et de météo et ne pas gêner les riverains. (…) Nous n’observons pas de différence entre les parcelles traitées en conventionnel et celle avec le biocontrôle en préventif », témoigne Nicolas Ragot, vigneron à Givry, en Bourgogne.

« On essaye d’utiliser ce qui est le mieux pour la vigne, pour les gens qui y travaillent, pour les consommateurs et pour le produit final. »

Pour les viticulteurs, les solutions naturelles répondent à une demande forte : « c’est important parce qu’on est tous soucieux de l’environnement », affirme Pierre Laux. Pour Jacky Castan, « les progrès de la profession sont énormes ». Il poursuit : « On est toujours en train de chercher comment avoir le moins d’impact possible sur l’environnement et la biodiversité. » Un engagement confirmé par Philippe Roux directeur technique du Château Dauzac (33) : « On essaye d’utiliser ce qui est le mieux pour la vigne, pour les gens qui y travaillent, pour les consommateurs et pour le produit final. Un produit de biocontrôle est un produit le plus light possible dans l’intervention aussi bien pour la plante, pour l’environnement. »

« Il ne faut pas rester campé sur des positions. Quand il y a des produits nouveaux et respectueux de l’environnement, c’est bien de les essayer. »

Claude Boyer
Viticulteur à Ollières (83), 65 ha