Tordeuse du pois, empêcher la fécondation

Les dégâts de tordeuses sur les pois sont causés par la chenille. Une bonne prévention consiste donc à éviter la fécondation de l'oeuf. Sinon, il reste encore les prédateurs naturels de la chenille, pour réguler les populations et prévenir les dégâts.

La tordeuse impacte la qualité des pois lorsqu’elle est au stade larvaire. Trois semaines après éclosion de l’œuf, la chenille migre vers la gousse où elle peut résider jusqu’à trente jours en grignotant les graines.

 

Les phéromones pour éviter la fécondation

Le meilleur moyen de prévention contre les dégâts de la tordeuse est d’éviter l’apparition du stade larvaire en empêchant la fécondation des œufs. Pour cela, deux techniques sont possibles : le piégeage des mâles ou la confusion sexuelle qui les désoriente afin qu’ils ne rencontrent pas les femelles. Ces deux méthodes utilisent des phéromones spécifiques à la tordeuse. La première consiste à attirer les papillons mâles sur un piège où ils meurent englués. La seconde implique le positionnement de dispositifs émetteurs de phéromones qui déroutent les papillons mâles et empêchent ainsi l’accouplement.

 

Utiliser les prédateurs de la chenille

Si la fécondation ne peut être évitée, le second moyen de prévention consiste à mettre en présence les chenilles avec leurs prédateurs naturels. En fonction de l’espèce de la tordeuse, ceux-ci sont à choisir parmi les trichogrammes ou certains hyménoptères. L’installation de haies ou bandes fleuries, ainsi qu’un rang de pois non traité et non récolté fournissent refuge et nourriture à cette faune utile.

Si les attaques sont de faible intensité, la suppression des feuilles, fruits et rameaux touchés suffit à limiter les dégâts.

 

L'essentiel des mesures agronomiques :

→ Piégeage des mâles.

→ Confusion sexuelle.

→ Maintien des auxiliaires.

→ Destruction des parties touchées (feuille, fruit, rameau)