Pucerons des épis : affectent le nombre de grains

Le puceron des épis (Sitobion avenae) est un ravageur important des céréales. Les pullulations sporadiques de ses populations induisent des pertes de rendement importantes sur blé. C'est le principal ravageur des céréales au printemps.

Généralités

Le puceron des épis (Sitobion avenae) est un ravageur important des céréales. Les pullulations sporadiques de ses populations induisent des pertes de rendement importantes sur blé.

C’est le principal ravageur des céréales au printemps. Il peut provoquer, en forte population, une diminution du nombre de grains par épi et donc une diminution du rendement.

Description

Adulte aptère :

2 à 3 mm de long, corps de coloration variable selon les individus : jaune, vert, orangé, rouge, violet... à marron foncé-noir. Antennes noires de la longueur de l’animal.


Adulte ailé :

Tête et thorax brun rouge, abdomen rouge ou vert, maculé parfois de 5 à 6 taches latérales sombres

Nuisibilité

Du début épiaison jusqu’au stade pâteux, les pucerons des épis peuvent provoquer d’importants dégâts sur céréales.

Si les attaques de printemps sont précoces, le nombre de grains et le poids de 1 000 grains diminuent fortement (pas de courbure des épis) entrainant des pertes de rendement très importantes, allant jusqu’à 30 q/ha.

Les attaques se font par foyers. Les pucerons colonisent les feuilles supérieures puis se développent sur épis. Le puceron prélève de la sève et rejette des excréments qui favorisent le développement de fumagine qui est un facteur limitant la photosynthèse.

Cycle

1- L’hivernation se fait sous la forme d’oeufs d’hiver. Les œufs d’hiver sont pondus à l’automne sur les chaumes des graminées ou sur les églantiers et les ronces.
2- Ils éclosent à la fin de l’hiver et donnent naissance à des générations de fondatrices virginipares aptères. Les individus ailés apparaissent ensuite et vont coloniser d’autres graminées.
3- Au printemps, du début épiaison jusqu’au stade pâteux, Sitobion avenae colonise les feuilles supérieures puis l’épi des céréales.
4- Lorsque les populations sont abondantes ou lorsque les grains atteignent le stade pâteux, des individus ailés apparaissent en quelques jours, quittent la culture et créent de nouvelles colonies sur des graminées encore vertes. Sitobion avenae s’installe sur les maïs dès qu’il quitte les céréales à paille.
5- À l’automne, une partie de la population évolue en sexupares qui engendrent des sexués dont les femelles pondent les œufs d’hiver.