Biocontrôle Rhapsody® en protection colza : ils l’ont testé… et adopté.

Avec l’arrivée du Rhapsody®, les agriculteurs disposent maintenant d’une nouvelle solution naturelle très performante, basée sur un nouveau mode d’action, non contourné par d’éventuelles résistances. Le point avec trois colzaïculteurs qui l’ont testé… et adopté.

Le biocontrôle Rhapsody® doit permettre de répondre aux besoins des colzaïculteurs à la recherche de solutions naturelles pour la protection de leurs cultures. Suite à la découverte de la bactérie Bacillus amyloliquefaciens, souche QST 713 - qui se démarque par la diversité et la quantité de composés naturels qu’elle est capable de produire, il a fallu affiner le processus de fermentation afin de générer une formulation stable, et donc pratique et efficace pour les agriculteurs.

Désormais, la solution Rhapsody® sur colza permet de réduire la dose du fongicide conventionnel Propulse® à une demi-dose. Une association efficace, qui permet aux colzaïculteurs de conserver une régularité d’action et de performance, quelles que soient les conditions pédoclimatiques tout en limitant les risques sur la qualité et la quantité des récoltes.

Nous sommes allés à la rencontre de trois colzaïculteurs qui ont testé le bioncontrôle Rhapsody®. Frédéric Chatelain, Marc Watrelot et Patrick Sauvaget, respectivement de Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire et Nouvelle Aquitaine, nous partagent leur retour d’expérience.

Simplicité et efficacité

Pour Marc Watrelot l’une des premières bonnes surprises, tient dans la simplicité d’utilisation : « J’ai testé le produit de biocontrôle Rhapsody® en mélange avec un produit classique à demi-dose, au stade G1 du colza (chute des premiers pétales) pour cibler le sclérotinia. J’avais quelques appréhensions sur le mode d’utilisation de ce produit mais au final, rien de plus simple ! Cette formulation liquide est très pratique à utiliser. On ouvre le bidon, on verse dans l’incorporateur et le tour est joué ! »

Constat partagé par Frédéric Chatelain, qui souligne également l’efficacité de Rhapsody® : « Je pense que l’application de Rhapsody® a aidé la plante à mieux lutter contre les maladies » Pourtant, sa campagne avait été marquée, rappelle-t-il, « par une météo capricieuse où pluie, gel et sécheresse estivale n’avaient pas épargnés les colzas. » Au final, les résultats ont été à la hauteur de ses attentes : « les siliques n’ont pas été malades, la maturité régulière, aucune perte de grains n’a été a déplorer et la qualité sanitaire est très satisfaisante. »

Le biocontrôle, un tournant vers l’avenir

Le biocontrôle et ses solutions naturelles permettent de « remettre le vivant au centre des pratiques culturales », affirme Marc Watrelot. Un enthousiasme partagé par tous, notamment, pour Frédéric Chatelain, dans la perspective de revalorisation du métier : « Nous ne devons plus avoir peur d’expliquer au grand public que lorsqu’une plante est attaquée par un parasite, nous avons besoin de produits pour la protéger et l’aider à se défendre ».

« L’arrivée du biocontrôle marque un nouveau tournant. Notre savoir-faire doit évoluer. »

Patrick Sauvaget
colzaïculteur en Nouvelle aquitaine

Un métier qui évolue fortement ces dernières année car, comme Patrick Sauvaget, beaucoup d’agriculteurs se posent la question : « est-ce qu’à terme nous pourrons nous passer du chimique ? ». Selon lui, si « les nouvelles spécialités doivent être rentables économiquement, elles doivent aussi rendre notre métier durable en répondant à une demande sociétale et environnementale de plus en plus précise ».