Contre la noctuelle défoliatrice du melon : conjuguer piège et observation
Les noctuelles agissent de préférence la nuit : difficile alors de les repérer. La mise en place de pièges permet d'y remédier.
Le piégeage des adultes à l’aide de phéromones sexuelles permet de suivre les vols. Mais pour les noctuelles, il n’existe pas de réel lien entre le niveau des vols et l’importance des dégâts : d’où la nécessité de maintenir les observations régulières dans les champs ou les serres pour repérer les premières pontes, les chenilles ou les premiers dégâts. Dans le cas de faibles attaques, l’utilisation d’ennemis naturels des noctuelles – comme les chrysopes ou les punaises – peut s’avérer suffisante. De même pour les jeunes stades larvaires, l’emploi de spécialités à base de Bacillus thuringiensis est efficace. Ces produits de contact, non systémiques, agissent uniquement par ingestion. Pour les cultures sous serre, la fermeture des ouvrants en fin de journée limitera la pénétration des papillons à la tombée de la nuit, moment propice pour les vols.
L'essentiel des mesures agronomiques :
→ Installer des pièges à phéromones pour piéger les adultes
→ Observer régulièrement les cultures pour repérer œufs, chenilles ou premiers dégâts
→ Le recours à des ennemis naturels peut suffire dans le cas de faibles attaques
→ Dans les serres, la fermeture des ouvrants le soir limitera l’entrée de papillons