Retours d'expérience sur l'innovation fongicides céréales Xpro

Après une première année d'utilisation, les agriculteurs partagent leurs expériences sur l'innovation Xpro. Découvrez le tour de France des grandes pratiques de protection de la feuille.

Deux-Sèvres - Mickaël PROUST

Agriculteur à Saint-Symphorien. 350 ha - 10 cultures : colza, blé tendre, blé dur, orge d’hiver, orge de printemps, oeillette, haricot, maïs, tournesol, pois protéagineux.

“Résultats exceptionnels cette année.”

Mickaël Proust porte une attention particulière à la protection de ses orges notamment contre l’helminthosporiose et la rhynchosporiose, ainsi que la ramulariose, apparue ces dernières années dans sa région. “Mon choix des variétés est dicté par la sensibilité aux maladies, et par mes dates de semis également”, indique-t-il. Pour ses orges d’hiver et de printemps, il travaille systématiquement sur un programme à deux traitements.

“D’expérience, on s’est parfois fait prendre de vitesse par la maladie, et c’est très dur à rattraper en curatif”, explique-t-il. Habitué à utiliser Input®, il s’est intéressé à Xpro, également à base de prothioconazole et renforcé par du bixafen : “ces deux modes d’actions ont retenu mon attention, ainsi que la pénétration rapide du produit et sa rémanence, qui est la bienvenue quand on a peu de temps”. Convaincu par ses “résultats exceptionnels cette année : 84 q/ha en orge d’hiver”, Mickaël Proust est prêt à conseiller l’utilisation d’Xpro, dont il apprécie “le bon rapport qualité prix”.

  

Ain - Christian POLLET

Agriculteur à la Côtière et également entrepreneur de travaux agricoles. 20 ha de colza, 80 ha de maïs, 50 ha de céréales.

« Efficace malgré un traitement plus tardif que prévu »

Christian Pollet accorde beaucoup d’importance à la protection fongicide de ses céréales : “septoriose et fusariose ont un impact conséquent avec des pertes de rendement de l’ordre de 10 à 50 % selon les années, et les mycotoxines compliquent la commercialisation des grains”.

Loiret - Edouard CHÉRAMY

Agriculteur à Mérinville. 156 ha répartis en maïs, colza, blé dur, blé tendre, orges de printemps et d’hiver.

“Un très large champ d’efficacité.”

Dans le Loiret, la pluviométrie exceptionnelle du printemps 2012 renvoit à des références de 2001, avec 300 mm de précipitations en 3 mois. Ces conditions on été favorables aux maladies des orges, telles que la rouille naine, l’helminthosporiose ou la rhynchosporiose, “d’autant que la lutte n’a pas été facilitée : nous n’avons eu que des petites fenêtres de traitement pour nos deux applications fongicides”, explique Edouard Chéramy.

L’agriculteur a choisi Xpro. Une sélection motivée par la perspective d’une protection due au prothioconazole et renforcée par le bixafen, et par une polyvalence précieuse.

Selon Edouard Chéramy, “sur orge, les maladies peuvent varier d’une année à l’autre. C’est là où les solutions Xpro sont très fortes avec leur largeur de spectre”. Xpro a donné satisfaction, et Edouard Chéramy pense reconduire ce produit l’année prochaine, toujours en deuxième application : “avec un traitement mi-mai, en fin de cycle, il peut tenir la végétation verte plus longtemps, ce qui a un effet bénéfique sur le rendement”.

  

Oise - Thomas BOURGEOIS

Agriculteur à Léglantiers. 550 ha : blé, orge, colza, triticale, maïs, pois et graminées fourragères.

“L’effet du prothioconazole sur les rouilles me semble renforcé.”

Implanté dans l’Oise, Thomas Bourgeois doit faire face à la septoriose, la fusariose et la rouille jaune sur ses blés. Ses parcelles d’orges sont la cible de l’helminthosporiose, de la rouille naine et de la rhynchosporiose. “Je travaille sur des programmes à 3 traitements sur le blé et à 2 traitements sur l’orge”, décrit-il. Intéressé par les innovations technologiques et les produits nouveaux, il a décidé d’intégrer Xpro en deuxième position sur les deux cultures.

“L’effet du prothioconazole sur les rouilles me semble renforcé avec cette formulation”, constate-t-il. Thomas Bourgeois remarque par ailleurs que le large spectre d’action d’Xpro lui permet de protéger ses cultures contre plusieurs maladies avec un seul produit. Le céréalier note enfin que, “même utilisé à 60 % de la dose, je n’ai pas vu une pycnide de septoriose pendant trois semaines”. Thomas Bourgeois a pu constater un gain de rendement sur blé de 5 q/ha en 2012. Il intégrera donc à nouveau Xpro dans ses programmes.

   

Meuse - Fabrice KENNEL

Agriculteur à Ligny-en-Barrois. 350 ha de céréales et oléagineux (300 ha répartis en colza, blé, orge de printemps et d’hiver, triticale, maïs), et 50 ha de prairies dédiées à une cinquantaine de vaches allaitantes.

«  Une demi-dose a suffi à contrôler les maladies »

La stratégie fongicide de Fabrice Kennel est fondée sur des traitements au positionnement optimal, si possible en curatif. « Sur mes orges, j’essaye d’appliquer des demi-doses, voire des tiers de doses. Pour un pilotage efficace, je prends en compte la sensibilité des parcelles et des variétés, et les débouchés », explique-t-il. Une stratégie nécessitant des produits efficaces et présentant une bonne persistance d’action, ce qui l’a incité à essayer Aviator® Xpro. « Une demi-dose a suffi pour enrayer l’évolution des maladies cette année, alors que les conditions leurs étaient favorables », note-t-il. La composition d’Aviator Xpro, avec une nouvelle famille de molécule, est un autre point positif aux yeux de Fabrice Kennel, très sensible à la notion d’alternance chimique pour éviter les phénomènes de résistance. L’agriculteur pense reconduire Aviator Xpro l’année prochaine sur orges, sans exclure une utilisation sur blé, sachant qu’il évite de traiter deux cultures avec la même famille de produit.

   

Son exploitation jouxte des marais, provoquant des brouillards matinaux propices aux maladies. “Mes parcelles sont exposées, il me faut des produits haut de gamme”, explique-t-il. Les essais de la gamme Xpro menés dans sa région l’ont convaincu. Il relève l’intérêt d’utiliser une nouvelle famille chimique, “car j’ai eu des phénomènes de résistance sur mon exploitation”, et souligne la persistance d’action, “car je suis un adepte des traitements précoces”.

L’agriculteur n’a pas pu cette année effectuer son application fongicide aussi tôt qu’il le souhaitait, à cause des semis de maïs : malgré une application plus tardive que prévu “la maladie s’est tout de suite bloquée et ce avec une année exceptionnellement favorable aux maladies”. Les rendements situés entre 90 et 100 q/ha selon les parcelles sont conformes à ses attentes avec un plus sur le PS (85) dû à l’effet vert apporté par les solutions Xpro. Des résultats qui l’ont décidé à réutiliser Xpro l’année prochaine : “ça répond totalement à mes attentes”.

    

Gers - Stéphane DUPONT

Agriculteur à Pessoulens. 200 ha : blé, orge, tournesol, maïs et colza.

« Protéger mes cultures en un seul traitement »

Stéphane Dupont souscrit à une MAE, mesure agro-environnementale, liée à la réduction de moitié des fongicides et herbicides sur son exploitation. « Pour arriver à cet objectif, je sélectionne des variétés résistantes aux maladies, et j’opte pour des produits susceptibles de protéger mes cultures en une seule pulvérisation », explique-t-il. La persistance d’action et l’efficacité d’Aviator® Xpro, qu’il a découvert dans des revues spécialisées et avec son conseiller, l’ont amené à choisir ce produit. « Avec Aviator Xpro, je suis sûr de cibler toutes les maladies », ajoute-t-il. Un atout non négligeable en cette année à  forte pression, où la septoriose, la rouille brune, la rouille jaune et la fusariose ont touché ses parcelles. Satisfait, Stéphane Dupont se dit prêt à reconduire Aviator Xpro l’année prochaine.

    

Gers - Géraud BRAGATO

Agriculteur en GAEC avec son frère. 230 hectares : blé, orge, tournesol et colza

« Une persistance d’action qui permet 1 seul passage fongicide »

Implantés dans le sud du Gers, les parcelles d’orges-semences de Géraud Bragato sont impactées par la rhynchosporiose de manière importante. En concertation avec son technicien, le céréalier a opté pour un traitement unique avec Aviator® Xpro, au stade dernière feuille étalée. « On est toujours à la recherche de la solution apportant la meilleure efficacité. Ce produit innovant à l’avantage de proposer une nouvelle matière active, ce qui est utile pour éviter les résistances », explique Géraud Bragato. Les essais de la région, concluants sur les blés dur et tendre de la région, ainsi que la persistance d’action du produit, « qui permet de n’opérer qu’un seul passage », sont les autres facteurs qui l’ont poussé vers ce choix qu’il juge satisfaisant. « Le produit a bien enrayé les maladies », témoigne-t-il. Géraud Bragato espère voir ce résultat confirmé, précisant qu’il compte réutiliser Aviator Xpro sur les orges, mais également sur les blés, contre la septoriose.

    

Loiret - Pierre CHÉRAMY

Agriculteur à Mérinville. 156 ha répartis en maïs, colza, blé dur, blé tendre, orges de printemps et d’hiver.

« Au niveau des résultats, l’Aviator Xpro ressortira, c’est certain »

Depuis quelques années, Pierre Cheramy s’est lancé dans la culture d’orges de brasseries. « En février-mars, les cultures étaient très atteintes par les maladies : rhynchosporiose, helminthosporiose, et un petit peu plus tard rouille naine », explique-t-il. Le céréalier a donc appliqué une stratégie à trois fongicides. Interpelé par les bons résultats d’essais menés par sa coopérative, il a opté pour Aviator® Xpro, en troisième position. « On a un résultat visuel intéressant. Au bilan, on verra des différences entre les programmes, et l’Aviator Xpro ressortira, c’est certain » affirmait Pierre Ceramy à la veille de la moisson. Pour l’orge déjà récolté à ce moment-là, le rendement était de 90 qx/ha « avec une très belle qualité ». À propos du prix, l’agriculteur indique : « Ce n’est pas un produit de luxe, c’est un produit très performant ». Pierre Cheramy indique qu’il pense essayer Aviato Xpro sur blés, pour lutter contre la septoriose, maladie récurrente dans sa région.

    

Somme - Thierry LEMAIRE

Agriculteur à Vrély. 110 hectares, principalement implantés en blé, betterave, pomme de terre et pois de conserve.

« Avec Aviator Xpro, les dernières feuilles sont bien protégées »

Dans une région où septoriose et fusariose sont les principales maladies, Thierry Lemaire effectue systématiquement un programme à trois fongicides différents, appliqués à trois semaines d’intervalle. « On a des blés à potentiels, je préfère ne pas prendre de risque. L’année dernière, on a utilisé des demi-doses, mais cette année, avec les pluies, on ne peut pas se permettre d’impasse », témoigne-t-il. Sur le conseil de son technicien habituel, Thierry Lemaire a intégré Aviator® Xpro en deuxième fongicide dans son programme. « J’ai de très bons résultats. Les dernières feuilles du haut sont encore bien vertes, ce qui est très important pour protéger l’épi et préserver le rendement », explique-t-il. Sa réponse, quand on lui demande s’il est prêt à réutiliser ce produit : « on ne change pas une méthode qui gagne ! »

     

Somme - Xavier DERCHEF

Exploitation : 50 % céréales – 50 légumes.

« Un effet bénéfique sur une parcelle fortement contaminée par la septoriose »

Xavier Derchef sème ses céréales chaque année autour du 20 octobre. Il élabore ensuite sa stratégie fongicide durant la morte saison, généralement autour de trois traitements. « Cette année, j’ai entendu parler d’Aviator® Xpro lors de réunions techniques, mais j’avais prévu d’utiliser les fongicides de mon stock », affirme-t-il. En raison des conditions climatiques, les maladies se sont trouvées favorisées. Si bien qu’il a modifié ses plans pour une parcelle particulièrement contaminée par la septoriose, optant finalement pour Aviator Xpro. Un choix qu’il ne regrette pas : « visuellement il y a un « plus » certain par rapport aux autres produits, il n’y a pas photo ! ». L’agriculteur remarque par ailleurs que le bénéfice visuel d’Aviator Xpro est de plus en plus net quand approche la récolte. De quoi opter pour une utilisation plus large : « à mon avis, c’est un produit d’avenir ! ».