Chenilles défoliatrices et des fruits sur tomates : les serres doivent particulièrement être surveillées

Les noctuelles défoliatrices, dont les chenilles sont susceptibles de provoquer d'importants dégâts sur feuilles mais également sur fruits, sont à guetter dès le printemps. Ce ravageur est notamment à contrôler dans les serres, où ses chrysalides peuvent passer l'hiver. L'installation de pièges à phéromones, et l'utilisation de filets et d'auxiliaires sont les principales mesures de protection intégrée recommandées.

Mieux vaut rapidement contrôler le développement des noctuelles défoliatrices sur tomates. Car en présence de fortes populations, ses larves, les chenilles, peuvent faire des ravages sur feuilles comme sur fruits.

Les serres doivent en premier lieu être surveillées puisque le ravageur peut y passer l’hiver, enfoui dans la terre sous forme de chrysalide. En culture hors sol, ces chrysalides sont écartées lors du nettoyage des lieux. La problématique devient en revanche plus complexe en culture en sol.

L’installation de pièges à phéromones à l’extérieur des abris offre la possibilité de surveiller la présence des adultes, les papillons.

Parmi les méthodes de protection des cultures, figurent l’installation de filets aux ouvertures, et la fermeture des ouvrants avant le crépuscule. L’objectif est en effet de limiter au maximum l’entrée des adultes dans la serre.

Afin de contrôler les larves des noctuelles, des agents biologiques comme la bactérie Bacillus thuringiensis peuvent être utilisés. Celle-ci est ingérée par les chenilles lorsqu’elles dévorent les plantes traitées et conduit à la mort du ravageur. Mieux vaut intervenir sur les jeunes larves : ces dernières y sont en effet plus sensibles et n’ont pas encore pénétré dans les fruits. La bactérie est à appliquer plusieurs fois, tous les sept à dix jours, et doit bien couvrir la face inférieure des feuilles.

 

L'essentiel des mesures agronomiques : 

→ Cultures sous abri : installation de filets aux ouvertures.

→ Piégeage des papillons.

→ Utilisation d’agents biologiques comme Bacillus thuringiensis.